Ce blog présente nos activités. Notre groupe fait partie d'un projet, aux niveaux régional et européen (GRIDF* & GRUNDTVIG**), réunissant plusieurs associations à travers l'Europe : Article 23 (Belgique), Fondation Trajets (Suisse), PEPSAEE (Grèce), ACV Aide au Choix de Vie et Aurore (France) autour d'un objectif commun : Comment améliorer la participation citoyenne et démocratique des personnes accueillies et accompagnées par ces différents services sociaux.

Το blog "Τίποτα για εμάς χωρίς εμάς, ο λόγος με τις 100 φωνές" παρουσιάζει τις δραστηριότητές μας.
Η ομάδα μας αποτελεί μέρος ενός προγράμματος, σε εθνικό και ευρωπαϊκό επίπεδο και ενώνει διαφορετικούς ευρωπαϊκούς οργανισμούς: Αρθρο 23 (Βέλγιο), Ιδρυμα Trajets (Ελβετία), ΠΕΠΣΑΕΕ (Ελλάδα), ACV Βοήθεια και Επιλογή Ζωής και AURORE (Γαλλία), γύρω από έναν κοινό στόχο: το να βελτιώσουμε την δημοκρατική συμμετοχή των ληπτών που δεχόμαστε ως πολίτες.
Το blog θα επιτρέψει την ανάπτυξη της σκέψης και των ανταλλαγών ανάμεσα σε όλους τους συμμετέχοντες του προγράμματος και τους διαφορετικούς οργανισμούς.

09/07/2013

La famille et la maladie

         Lors de la rencontre Grundtvig à Paris il y a quelques semaines, mais aussi lors des voyages précédents, j'ai discuté plusieurs fois avec les Grecs du sujet de la maladie et de la famille, et du regard de l'entourage sur la personne malade. Ça m'a donné envie d'écrire à ce sujet :

          Ils m'ont demandé comment cela se passait en France pour les gens qui ont des problèmes psychiques/psychologiques, comment l'entourage le prenait. Est-ce qu'ils étaient rejetés par leur famille ? quel était le regard de l'autre ?

          Je leur ai expliqué que je connaissais beaucoup de personnes qui étaient rejetés par leur propre famille, souvent même leur frères et sœurs.
Ce sont des gens qui eux-mêmes ne savaient pas qu'ils étaient malades. Cela créait des tensions, les  personnes  créaient des problèmes sans le vouloir. J'en ai rencontré beaucoup qui ont découvert très tard leur maladie, suite à un choc émotionnel qui en a été le déclencheur par exemple.
         Une fois hospitalisés et sous traitement, ils sont devenus plus calmes, mais la famille n'a plus voulu s'en occuper. Je crois que c'est à ce moment-là, quand la personne est plus calme mais qu'elle n'est plus vraiment la même - souvent elle parle moins, elle se renferme -, que la famille a le plus peur car elle est très différente.

         Dans ce cas, bien souvent ils vont se faire aider par des Centres Médico-Psychologiques, où ils peuvent trouver des psychiatres, psychologues, médecins, infirmières, travailleurs sociaux.
Ces centres peuvent aussi leur trouver des structures d'hébergement et des centres d'activités.
         Ils peuvent aussi les aider à renouer le lien familiale : ils appellent la famille, leur expliquent la maladie, leur proposent des groupes d'entraide et  de discussion.
Il manque souvent de l'information, mais aussi de la communication, la famille et la personne doivent s'aider. Il faut parler, briser le tabou, contre la honte et le regard extérieur qui peut gêner, alors qu'on devrait s'accepter les uns et les autres.
Ainsi, la personne malade doit aussi faire un effort, doit travailler pour prendre conscience de sa maladie.

         Après je connais aussi des familles où ils soutiennent beaucoup la personne, et ça c'est une vraie thérapie. Et c'est nécessaire, car une maladie psychique ça ne se guérit pas, ça se soigne.

Quand la personne prend son traitement, il faut l'aider, c'est là qu'il faut qu'elle se sente bien entourée, du côté médical et familial.
En France, il y a beaucoup de groupes de parole, qui permettent de parler sans gêne, d'entendre les témoignages des autres, de comprendre sa propre maladie, et de vivre avec normalement.

Qu'en pensez-vous ?

Et chez vous, comment ça se passe ?

Lydie