Ce blog présente nos activités. Notre groupe fait partie d'un projet, aux niveaux régional et européen (GRIDF* & GRUNDTVIG**), réunissant plusieurs associations à travers l'Europe : Article 23 (Belgique), Fondation Trajets (Suisse), PEPSAEE (Grèce), ACV Aide au Choix de Vie et Aurore (France) autour d'un objectif commun : Comment améliorer la participation citoyenne et démocratique des personnes accueillies et accompagnées par ces différents services sociaux.

Το blog "Τίποτα για εμάς χωρίς εμάς, ο λόγος με τις 100 φωνές" παρουσιάζει τις δραστηριότητές μας.
Η ομάδα μας αποτελεί μέρος ενός προγράμματος, σε εθνικό και ευρωπαϊκό επίπεδο και ενώνει διαφορετικούς ευρωπαϊκούς οργανισμούς: Αρθρο 23 (Βέλγιο), Ιδρυμα Trajets (Ελβετία), ΠΕΠΣΑΕΕ (Ελλάδα), ACV Βοήθεια και Επιλογή Ζωής και AURORE (Γαλλία), γύρω από έναν κοινό στόχο: το να βελτιώσουμε την δημοκρατική συμμετοχή των ληπτών που δεχόμαστε ως πολίτες.
Το blog θα επιτρέψει την ανάπτυξη της σκέψης και των ανταλλαγών ανάμεσα σε όλους τους συμμετέχοντες του προγράμματος και τους διαφορετικούς οργανισμούς.

15/12/2013

Le  sourire


Pourquoi sourire ?
Doit-on sourire ?
Est-ce important de sourire ?
La vie nous sourit-elle ?
Où est-ce nous qui lui sourions ?
Y-a-t-il plusieurs façons de sourire ?
C'est beau de sourire, c'est la vie qui nous sourit,
A quel soupire, je lui souris.
Ensemble on vit, on sourit à la vie.
Quel beau sourire !

Lydie

27/11/2013

Nouveau départ

Bonjour Cette volonté d'un monde meilleur à travers les différentes intelligences du projet Grundvig semble s'essouffer... La lenteur de nos efforts et la lourdeur d'un système en perfectionnement me poussent inéxorablablement à chercher le moyen d'aller plus vite pour le bien être des acteurs et usagers; Une sorte de vision préparatrice au mieux... Que ferons-nous quand tout ira bien? Cette simple question qui semble bien éloigniée de nos préoccupations n'est pas annodine... Comme Pénéloppe attendant Ulysse, les projets se tissent et se détissent au détriment de l'efficacité souhaitée pour les usagers des associations. Alors, comment faire pour retrouver notre motivation de départ?... Retrouvons-nous pour en discuter

Travail préparatoire à la rencontre de Liège

Définitions du groupe, en atelier citoyen du 18-09-2013

Travail sur le sens et le but

- Sens de "Participation des bénéficiaires à l'interne" :
"Nous proposons nos projets et nos directions et les travailleurs sociaux mettent leurs savoirs, compétences, réseaux et moyens au service de nos projets : accès à l'emploi, logement, revenus, santé, lutte contre l'isolement, soutien psychologique",
- But de "Participation des bénéficiaires à l'interne" :
"L'implication des bénéficiaires dans leurs projets avec la liberté de les diriger à leur guise".

- Sens de "Participation des bénéficiaires à l'externe" :
"Auprès du Conseil Consultatif des Personnes Accueillies CCPA (niveau national) et Conseil Consultatif Régional des Personnes Accueillies CCRPA (niveau régional interpeller les pouvoirs publics sans intermédiaires sur la réalité des situations vécues par les bénéficiaires et être force de proposition quant aux solutions",
- But de "Participation des bénéficiaires à l'externe" :
" Obtenir des solutions adaptées aux besoins des bénéficiaires dans un délai raisonnable".

- Sens de "Autoprésentation" :
"Capacité des bénéficiaires (des délégués élus) à porter la parole de leurs pairs dont ils partagent des conditions de vie difficiles";

- But de "Autoprésentation" :
"Analyser les difficultés rencontrées par les bénéficiaires et apporter des solutions qui s'adaptent au mieux aux besoins de chacun".

25/11/2013

Si je partais en Grèce, qu'est-ce que je voudrais y faire?

DEBRIEF DE LA RENCONTRE A LIEGE

Dans le quatrième groupe nous avons répondu en quelques lignes et de manière spontanée à cette question: "Si je partais en Grèce, qu'est-ce que je voudrais y faire?"

 Voici en vrac les textes écrits par chacun des membres du groupe:



Voir le pays
Découvrir la mentalité
Comparer avec ma manière de vivre
Manger du poisson


Profiter de la chaleur du soleil
Marcher dans les rues d’Athènes le matin
Aller chez des grecs
Nager !
Apprendre une danse traditionnelle
Manger de la feta
Discuter de leur situation économique
Apprendre quelques mots en grec


Une fois en Grèce, le pays des mythes et des légendes, j’irai chercher dans la réalité du quotidien l’empreinte du monde antique, des récits homériques à travers la tradition orale les survivances et la sagesse du passé.


Visiter
Faire la connaissance des gens et de la culture
Échanger un maximum d’infos afin de comprendre le point de vue des grecs
Manger local et découvrir la cuisine grecque


Acropole - Cariatides
Pont d’Athènes
Musée archéologique
Verre en terrasse
Pita gyros, manger local (feta)
Ouzo (petite quantité: 3 verres max)
Prendre un plan, ne pas s’en servir et aller en situationniste
Peut-être passer par la Pláka, rue commerçante
Voir un spectacle sons et lumières
Et participer aux journées de travaux
Rencontrer, peu, mais quelques personnes…

15/11/2013

Pour INFO: ce vendredi 
DEBRIEF DE LA RENCONTRE A LIEGE
Quatre groupes - Quatre visions 

25/10/2013

Les Roms, le non-droit et l'exclusion


Les Roms, le non-droit et l'exclusion

Cette semaine, à l'occasion de la 3e édition des Écrans d'Aurore, au cinéma l'Entrepôt, était projeté le documentaire "Moulin-Galant, la question Rom", réalisé par Mathieu Pheng. Le réalisateur a filmé pendant plus d'un an les conditions de vie épouvantables de 900 personnes dans le plus grand bidonville de l'Essonne. Ce bidonville, malgré les efforts des associations et des Roms, a été expulsé et rasé l'année dernière, sans qu'il y ait eu de réelle concertation, et encore moins de solutions au problème. Les familles ont été dispersées ailleurs…
Il n'est pas difficile de voir que "le problème des Roms" exacerbe les passions en France et qu'il aboutit à des réactions extrémistes, ainsi qu'à des raisonnements simplistes et absurdes, comme on peut le remarquer même dans ce documentaire. Certains comparent les opérations policières actuelles contre les Roms aux rafles opérées par le gouvernement de Pétain et par les SS. Cette comparaison est absurde et vraiment insupportable, car nous ne vivons pas dans un régime totalitaire qui massacre des populations entières. D'aucuns perdent la mesure des choses et délirent dans une paranoïa invraisemblable. D'autres, à contrario, aimeraient bien que tous ces Roms soient déportés dans des camps… Les hécatombes de la Seconde Guerre Mondiale n'ont pas servis de leçon à ceux-là qui ne comprennent toujours pas ce qu'est la barbarie. Puis il y a une part plus importante qui réagit autrement à ce problème humanitaire. Ces gens sont très hostiles aux Roms, et se remarquent par leur passivité devant le drame humain qui se déroule sous leurs yeux.
J'ai vu cet été, près de chez moi, une jeune mendiante Rom assise à côté de l'entrée d'un magasin chinois. Mon attention d'abord a été attiré par sa jeunesse, son air d'innocence, puis j'ai remarqué qu'elle était enceinte. Cette jeune mendiante était mineure, et visiblement cela ne dérangeait personne. Moi, j'en ai été bouleversé. Les réglementations en vigueur en France ne semblent pas concerner les Roms, que ce soit en matière de protection des mineurs, de scolarité, de santé… etc.
Comment peut-on laisser se développer des zones de non-droit total en France sans réaction de la part des pouvoirs publics, des élus et de la population ?
L'exode des Roms est provoqué par la discrimination et la misère noire qu'ils endurent en Roumanie. Leurs conditions de vie en France, si difficiles qu'elles soient, sont meilleures que celles dans leur pays d'origine. Ainsi, le problème se trouve à la base en Roumanie, où l'Union Européenne ne fait rien pour faire appliquer le droit européen, sans même réagir au fait que des millions d'euros sont détournés par des politiciens roumains au détriment des Roms.
L'humanisme est la meilleure arme contre le non-droit et l'exclusion. Et je conclurais par une citation de Nelson Mandela : "Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres".

Michel Kisinis

30/09/2013

 
Séminaire Grundtvig à Paris du 4 au 7 juin 2013

Bilan des participants d'A.C.V. et d'AURORE

 





A notre question, quels sont les moments (positifs et/ou négatifs) qui vous ont marqués pendant ce séminaire à Paris, voici les réponses de quelques participants français :


Lydie : " Tout s'est bien passé, bonne idée de se retrouver tous ensemble. On a pu échanger pas mal d'idées ! Ils étaient contents du Café Solidaire. Ce que j'ai le plus aimé, c'est pendant les petits groupes, les thèmes. Les autres membres avaient déjà souhaité parler de leur famille et la maladie. J'ai remarqué beaucoup de différences entre les belges, français et suisses, des problèmes de divergences. Les suisses sont plus réservés,ils n'ont pas beaucoup parlé. Je trouve que les encadrants prenaient beaucoup plus la parole que les usagers. Ils monopolisaient un peu la parole dans le groupe suisse. "
 - Certains participants ne partagent pas l'avis de Lydie :
Feridun : " Pas d'accord, je les ai trouvés très ouverts. j'ai eu beaucoup de discussions avec les participants, j'étais tout le temps avec certains d'entre eux. ils étaient beaucoup plus à l'aise que lors de la première rencontre. C'est leur premier voyage quand même ! "

Nacer : " C'était la première rencontre pour moi. C'était un échantillon de personnes avec des difficultés en Europe. Mais en même temps, ils étaient assez différents. Par exemple, les grecs ont plus de problèmes économiques que les autres. Les suisses sont ceux qui se sont le moins exprimés, le moins dévoilés. Certains membres belges, grecs ont donné des éléments sur leur vie, des anecdotes, ... "
  
Régis : "J'ai préféré l'après-midi au Comptoir Général où il y avait un mélange groupe Grundtvig-travailleurs sociaux-personnes venues dans le bar. J'ai pu "papillonner", parler à plein de gens. J'ai bien aimé les intermèdes culturels. Cependant, il aurait été plus bénéfique, plus intéressant de ne pas ressasser les problèmes des gens, de les sortir des difficultés  plutôt que se retrouver face à des spectacles qui en reparlent. Plus de bonheur ! "

Jocelyne : " L'arrivée de tous les titulaires et de leurs accompagnateurs est mon moment préféré. Personne ne se connaissait vraiment, mais le sourire tout de suite. Moi, je ne connaissais personne, mais je les ai accueillis avec des sourires et beaucoup de chaleur, comme des membres de ma famille. Une entrée en matière simple qui nous incitait à parler avec beaucoup de plaisir. On pouvait passer d'une discussion sérieuse, de notre façon de voir et de vivre les choses dans nos pays, à des discussions plus légères, comme parler du beau temps. Ils m'ont mise à l'aise par leur écoute, leur envie de découvrir les fonctions de l'association en France. J'ai trouvé que le Comptoir Général était un peu comme ça, tout le monde était posé, parlait avec tout le monde, de tout et n'importe quoi ! Leur départ a été très touchant car leurs "au revoir" étaient chaleureux. "

Feridun : " Mon moment préféré est jeudi soir, quand on a fait le buffet. On a fait la cuisine ensemble, manger ensemble. Il y avait des personnes qu'on avait pas vu depuis longtemps, Nabila, Mickaëla, Denise, Jean-Luc ! "

Christine : " Intense ! Crevée ! Tout était bien, mais trop condensé. On n'a pas eu le temps de tout voir, de naviguer comme ça d'un lieu à un autre, ça nous laissait peu de temps. J'ai adoré Housing First, mais ça m'intéressait déjà à la base. J'ai bien aimé les soirées, la bouffe ! J'ai bien aimé les rencontres avec les gens d'ailleurs. "

Stéphane : " Ça serait à refaire ! j'ai bien aimé l'ambiance, les sorties, le rassemblement des groupes, le matin. J'ai préféré les dîners conviviaux. "

Sémir : " Usant ! Fatiguant ! Mais, ça s'est bien passé ! On a encore plus senti la fatigue parce qu'il faisait chaud cette semaine ! La rencontre avec les étrangers, les partenaires européens, permet de se changer les idées. Mon moment préféré est les échanges au Café Solidaire. On échangeait nos problèmes. J'ai été touché par les histoires que j'ai pu entendre. "

Rolin : " Pas assez de moments de discussion sur le projet, manque de temps. C'était court mais bien, quatre jours, c'est un peu juste. Tout le monde est fatigué avec le voyage, le temps d’installation, ... On a pas eu le temps de tout faire. Bonne organisation au niveau des salles, sorties, visites des structures, ... Le restaurant à l'ESAT, j'ai trouvé le lieu très bien, le personnel, la nourriture, mais aussi le repas avec le groupe, ... C'était un bon moment pour tout le monde, il faisait beau, les discussions dans le patio. "

Robert : " Globalement très sympa. et tout à fait sérieux. Très bonne entente humaine entre les différents groupes. J'ai adoré le contact avec nos amis belges pleins de fantaisie et de bonne humeur. Les ateliers ont été de vrais moments de débats. Et les sorties culturelles forts passionnantes. Vivement que nous nous retrouvions tous ensemble. " 

 

Quelques photographies de notre visite au musée du quai Branly :



 






10/09/2013

Bilan Grundtvig Paris (délégation de TRAJETS-Genève) du 4 au 7 Juin 2013



Bilan de la délégation de TRAJETS (Genève)
au séminaire Grundtvig Paris du 4 au 7 Juin 2013

Voici le bilan rédigé par l’équipe d’utilisateurs et de professionnels de TRAJETS et quelques clichés pris lors du séminaire:

« Au sein de l’organisation Aurore, j’ai remarqué que parmi les parisiens, on ne distinguait pas qui était professionnel ou utilisateur.
J’ai aimé les visites de structures Aurore.
Dommage que les ateliers se sont déroulés le 4ème jour, on n’a pas vraiment discuté du projet (atelier).
Pourquoi pas réserver les matins aux échanges et avoir les après midi de libre. »
Florian

 
Accueil des différentes délégations au café solidaire Aurore
Bilan vivant de PRISM
La découverte du métro Parisien


« Je suis vraiment ravi de mon séjour à Paris, autant du trajet en train, de l’hôtel et de notre présence dans une si belle ville.
J’ai, particulièrement, apprécié l’accueil de l’équipe parisienne et j’ai appris beaucoup de choses lors de nos diverses réunions.
Je me réjouis, cependant, de nos rencontres futures, car, malgré les réponses apportées à la plupart de mes questions, certaines restent encore un peu floues. Notamment, en ce qui concerne le rapport qu’ont les malades psychiques avec le monde cruel du travail.
C’est donc avec enthousiasme et réjouissances que j’attends le mois d’Octobre et son séjour à Liège en Belgique. »
Cédric
 
Visite du musée du Louvre
La Vénus de Milo

La Victoire de Samothrace

La Joconde

« Points à améliorer : le mercredi après midi, j’ai personnellement ressenti de l’ennui lors du bilan de l’association Aurore. Il m’a fallu beaucoup de patience. Le rythme était beaucoup trop soutenu. Paris est une ville beaucoup trop stressante pour la plupart des gens qui vivent et travaillent à Genève. Dommage que nous n’ayons pas eu le temps de visiter la Tour Eiffel ou les Champs Élysées, heureusement que nous avons quand même pu visiter le Louvre. »
Pascal



Ateliers au café solidaire Aurore
Ateliers au café solidaire Aurore



Voici le bilan de l’équipe des professionnels de TRAJETS composée de Stéphanie, Tamara, Samuel et Alban :

« Excellente entente et ambiance au sein de la délégation suisse, et avec les délégations belges, grecques et françaises. Très bons contacts et échanges entre utilisateurs et professionnels. Très bon investissement des utilisateurs de TRAJETS. Meilleure cohésion du fait de s’être retrouvé quatre mois après le séminaire à Genève. Bon rythme lors du séjour, même si celui-ci a été soutenu pour certains utilisateurs lors des multiples déplacements en métro et RER. Il semble préférable de fixer des ateliers en matinée et de s’assurer de la ponctualité de tous. Les visites des structures françaises ont été riches. Il semble intéressant de varier le type de structures (pas uniquement en hébergement par exemple).
La visite au choix du musée du Quai Branly ou du Louvre a été très appréciée. Félicitations aux traductrices franco-grecques pour leur patience et aisance. Félicitations à la délégation parisienne pour son accueil, ses bons repas et la présence du soleil durant ces 4 jours. »



Vous vous rapellez l' affiche Gruntvig qu' on a cree???
On a ajoute des photos de notre voyage a Paris et des notes que les membres de l' equipe Crundtvig ont ecrit!!!
On attend le voyage a Liege, afin d' avoir des nouvelles photos et commentaires.....
Quand on va tous se reunir a Athenes, vous aller aussi ajouter vos photos, notes etc

09/07/2013

La famille et la maladie

         Lors de la rencontre Grundtvig à Paris il y a quelques semaines, mais aussi lors des voyages précédents, j'ai discuté plusieurs fois avec les Grecs du sujet de la maladie et de la famille, et du regard de l'entourage sur la personne malade. Ça m'a donné envie d'écrire à ce sujet :

          Ils m'ont demandé comment cela se passait en France pour les gens qui ont des problèmes psychiques/psychologiques, comment l'entourage le prenait. Est-ce qu'ils étaient rejetés par leur famille ? quel était le regard de l'autre ?

          Je leur ai expliqué que je connaissais beaucoup de personnes qui étaient rejetés par leur propre famille, souvent même leur frères et sœurs.
Ce sont des gens qui eux-mêmes ne savaient pas qu'ils étaient malades. Cela créait des tensions, les  personnes  créaient des problèmes sans le vouloir. J'en ai rencontré beaucoup qui ont découvert très tard leur maladie, suite à un choc émotionnel qui en a été le déclencheur par exemple.
         Une fois hospitalisés et sous traitement, ils sont devenus plus calmes, mais la famille n'a plus voulu s'en occuper. Je crois que c'est à ce moment-là, quand la personne est plus calme mais qu'elle n'est plus vraiment la même - souvent elle parle moins, elle se renferme -, que la famille a le plus peur car elle est très différente.

         Dans ce cas, bien souvent ils vont se faire aider par des Centres Médico-Psychologiques, où ils peuvent trouver des psychiatres, psychologues, médecins, infirmières, travailleurs sociaux.
Ces centres peuvent aussi leur trouver des structures d'hébergement et des centres d'activités.
         Ils peuvent aussi les aider à renouer le lien familiale : ils appellent la famille, leur expliquent la maladie, leur proposent des groupes d'entraide et  de discussion.
Il manque souvent de l'information, mais aussi de la communication, la famille et la personne doivent s'aider. Il faut parler, briser le tabou, contre la honte et le regard extérieur qui peut gêner, alors qu'on devrait s'accepter les uns et les autres.
Ainsi, la personne malade doit aussi faire un effort, doit travailler pour prendre conscience de sa maladie.

         Après je connais aussi des familles où ils soutiennent beaucoup la personne, et ça c'est une vraie thérapie. Et c'est nécessaire, car une maladie psychique ça ne se guérit pas, ça se soigne.

Quand la personne prend son traitement, il faut l'aider, c'est là qu'il faut qu'elle se sente bien entourée, du côté médical et familial.
En France, il y a beaucoup de groupes de parole, qui permettent de parler sans gêne, d'entendre les témoignages des autres, de comprendre sa propre maladie, et de vivre avec normalement.

Qu'en pensez-vous ?

Et chez vous, comment ça se passe ?

Lydie

17/06/2013

Prédateurs et justice



Prédateurs et justice
Mes poumons chantent une faible complainte, alors que je me suis abrité sous un arbre en fleurs. La pluie battante et un vent glacial balaient la cour jonchée de feuilles printanières.
Notre ancien souverain n'a reculé devant aucun crime. En rendra-t-il un jour compte devant la justice des hommes ? Qu'importe, les Érinyes poursuivront ce fourbe sans fin pour le sang versé et l'honneur bafoué.
Dans cette cour désolée, seules résonnent les clameurs d'une femme angoissée qui pleure déjà de devoir passer sans abri sa prochaine nuitée.
En sommes-nous revenu aux temps immémoriaux où les bêtes traquaient en meute les humains ? Nous connaissons qui est la proie, mais connaissons-nous vraiment qui sont les bêtes ?
© Michel Kisinis

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Predators and justice
My lungs sing a little ballad, while I sheltered under a tree in bloom. The rain and cold wind swept the courtyard littered with spring leaves.
Our former king stand back in front any crime. As he will one day account before the justice of men? Whatever, the Furies pursue endless this cheat for the bloodshed and the violated honor.
In this desolate courtyard, only echo the cries of an anguished woman crying already have to go over the next night without shelter.
Have we returned to the ancient times where the animals hunted in packs the humans? We know who is the prey, but do we really know who are the beasts?
© Michel Kisinis

Soon in greek!